Le candidat Bogendorfer apparait à la tribune de l'une des salles du Parti Travailliste. L'écran de télévision vient d'apprendre la nouvelle aux centaines de militants et sympathisants du PTF.Émile Bogendorfer :Mes très chers compatriotes. Voici maintenant deux semaines que je me suis engagé à vos côtés, pour servir d'abord vos intérêts et ceux du pays !
Les urnes ont rendu leur verdict et hélas, la Francovie a choisi un autre chemin. Jean Coty est sorti vainqueur de ce deuxième tour dont les résultats sont très serrés.
Je tiens tout d'abord à adresser mes sincères félicitations à Jean Coty. La tâche qui l'attend sera difficile et il a besoin du soutien de toutes et de tous.
Ensuite, j'adresse mes remerciements à vous tous, mes amis, vous qui m'avez suivi, qui m'avez soutenu tout au long de ce long combat !
Je n'oublie pas cependant ceux qui ont usé de méthodes condamnables durant cette campagne, qui n'ont pas hésité à salir mon nom de façon calomnieuse en répandant de honteux mensonges !
Je dis à ceux-là : tremblez ! Je ne suis pas homme à aimer la vengeance, mais pour vous, je suis prêt à faire une exception !
Mes amis, j'ai été heureux de la responsabilité que vous m'avez confiée quand j'ai été choisi pour être le candidat de votre parti.
Mais en restant à vos côtés, je risquerais d'entraver votre marche vers d'autres réussites et je vous prédis qu'elles seront nombreuses !
C'est pourquoi je décide de me retirer du combat politique. Je retourne désormais à Mézénas, auprès de mes proches, de ma femme et de ceux de mon Clan.
Soyons dignes, soyons patriotes, soyons Francovars. Je vous aime.
Vive la République et vive la Francovie !