Jean quitta les deux jeunes femmes avec qui il était assis.Je reviens dans deux minutes, mes chéries.
Une fois debout, il est acclamé par la foule de militant. Les deux jeunes femmes soupirent "Quel homme!!". Il salue la foule.Il serre des mains, discute avec les journalistes. Bregen commence à montrer des signe d'impatience. Il monte sur l'estradeBonsoir à tous!
Applaudissement parmi les militantsBonsoir, Bonsoir.
Pourquoi sommes nous ici? Pourquoi ne sommes nous pas à Micropolia à décider entre nous de notre politique?
Parce que ce qui nous uni ici, encore plus que les valeurs réformistes et populaire, c'est cette certaine idée de la Démocratie et de la République. Ce qui nous anime, c'est notre volonté d'un progressisme social et démocratique dans notre pays.
Mais cette idée ne peut grandir qu'a une seule condition: La condition de l'Ordre. L'ordre est un ciment de notre unité, l'ordre permet de restreindre les ferments de la division. Bien sûr, la démocratie exige qu'il y ait des opposition. Mais ces oppositions ne doivent pas mener à des cas extrême comme la tentative pseudo-indépendantiste d'Evrain.
La tentative d'Evrain est la tentative de déstabilisation de l'Etat par une minorité dont les chefs, qui ont usé de moyens terroristes, sont actuellement en fuite. Magnifique pour des gens qui semblaient se soucier des problèmes des Evrinois, ils fuient laissant le peuple d'Evrain sous la domination du méchant état Francovar.
Tout à fait ridicule, vous serez d'accord avec moi. Et si vous ne l'êtes pas, c'est la démocratie! Et c'est mon discours! j'y dit ce que je veux!
Rire dans la sallePourtant, à celui qui ne serais pas d'accord, qu'il fasse comme moi aujourd'hui. Qu'il aille à la rencontre des Evrinois et il se rendra compte que l'indépendantisme n'est qu'un faible courant. Mais il n'est pas à ignorer parce qu'il révèle d'un sentiment plus profond, d'un besoin plus grand: d'un besoin d'Etat.
La crise à débuté parce qu'il n'y avait plus de gouvernement. Cette question de la continuité sera traité par ma collègue et amie, Brigitte Bregen. Pour ma part, je n'interviendrais que sur la sécurité. Car l'Etat est garant de la sécurité de tous.
Ce besoin d'Etat que j'ai vu, c'est un besoin de sécurité. C'est pourquoi le MPF propose de remettre l’Etat au centre de la politique de sécurité.
En effet, avec la réforme de la sécurité, on a délégué ce domaine à la gestion des clans... Clans dont le modèle d'élection est discutablement démocratique et dont les chefs dirigent justement les entreprises d'armement pour la sécurité.
Face à cette privatisation, cette "nantification" du pouvoir de police, nous devons être ferme: Les clans ne peuvent acheter d'armes pour eux. Comment le Président de la République, le Premier Ministre, et les partis de la Coalition peuvent dénoncer les velléité indépendantistes d'Evrain et le lendemain, offrir la possibilité aux clans de s'armer?
Aussi je présente plusieurs mesures que nous proposons:
1) Suspension immédiate de la réforme de la Sécurité permettant la vente d’arme aux clans et révision de cette loi.
2) Recentralisation du système pénitentiaire.
3) Mise en place d’une autorisation gouvernementale pour toute vente d’arme.
4) Mise en place d’une législation sur les armes à feu en Francovie.
5) Création des « Zone Prioritaire de Sécurité de Proximité » (ZPSP) afin de soutenir un clan pendant une certaine durée contre le crime.
6) Création de l’Indice Général de Sureté sur lequel seront fondés les nouveaux chiffres de la criminalité.
Toutes ces mesures auront pour effet de placer l'Etat au centre de la sécurité du pays et de mettre un terme à ce trafic légal des armes entre les Clans et les Entreprises... de ces clans.
Cela, c'est ensemble que nous pouvons le faire. Restaurons le pouvoir de l'Etat, c'est notre projet, notre volonté, notre espoir.
Vive la République Forte et sociale! Vive la Francovie!
Larges applaudissements.