Franck Kerner : Mesdames, mesdemoiselles, messieurs bonsoir et bienvenue à Mézénas ! Bonsoir, Lise !
Lise Carron : Bonsoir Franck ! Oui, bienvenue à Mézénas, pour ce premier Grand Concours Francovision de la Chanson, une première dans le Micromonde !
Franck Kerner : Effectivement, c'est la toute première fois qu'un tel concours est proposé dans l'Archipel et, pas de fausse modestie, nous sommes bien entendu très fiers que cela se passe en Francovie et à Mézénas.
Lise Carron : Des artistes venus des quatre coins de la Francovie, parfois même de plus loin, des chanteurs et des chanteuses, qui chantent en solo ou en groupe, souvent accompagnés de choristes et de danseurs.
Franck Kerner : Lise, j'ai assisté aux répétitions et je peux vous le garantir, ce sont tous des artistes de très grand talent. Beaucoup de qualité ce soir, ils ont vraiment mis la barre très haut. Lise Carron : Parlons de la région, Mézénas, l'une des moins peuplées de la Francovie, 150'000 habitants seulement. Les Mézéniens sont des écologistes dans l'âme et d'ailleurs il en sera question au cours de la soirée mais n'en disons pas plus.
Franck Kerner : Ce premier Grand Concours se déroulera en plein coeur de Mézénas, dans le stade Alphonse Flattiot dont l'architecture intérieure a été entièrement modifiée, comme vous pouvez le constater sur ces images, afin de pouvoir accueillir plus de 50'000 personnes.
Lise Carron : Oui, et n'oublions pas de mentionner ce pont gigantesque, de près de 40 mètres de long, un pont qui traverse le stade pour aller jusqu'à la scène. C'est par ce pont que les artistes vont arriver mais pour l'instant... attendez... oui, ce sont bien des jeunes que j'aperçois...
Franck Kerner : Oui, ils commencent à se placer, le spectacle va bientôt commencer. Il s'agit en fait d'une chorale d'adolescents, plus de 150 jeunes venus des principales écoles de Mézénas et c'est avec eux que va débuter cette cérémonie d'ouverture. Ces enfants vont interpréter une chanson écrite pour l'occasion, les paroles disent "Nous sommes ici, nous sommes seuls dans notre propre univers, nous sommes libres, pour toujours et à jamais, nous voguons vers l'infini". Et à la fin de cette chanson, apparaitra alors Julie Simon, la Grande Ordonnatrice de cette soirée. Lise Carron : Un dernier mot avant de commencer. Il faut remercier tous les clans et la capitale Micropolia d'avoir accepté de relever le défi de la Ministre de la Culture qui a la première lancé cette idée. Et nous voulons tous leur dire merci, comme on dit à Mézénas, tout cela, c'est grâce à vous. Tak. IT'S ALL BECAUSE OF... YOU.
Julie Simon : Bienvenue au Concours Francovision de la Chanson 2013 !
Applaudissements à tout rompre parmi la foule !
Franck Kerner : Magnifique entrée !
Lise Carron : Oui, j'en ai des frissons partout !
Julie Simon : Quatorze artistes vont chanter pour vous ce soir. Quatorze artistes mais un seul d'entre eux remportera ce concours. Leur sort est entre vos mains. Mais avant cela, j'aimerais vous dire les trois raisons qui font que c'est à Mézénas que ce premier concours a lieu. D'abord, parce qu'à Mézénas, nous aimons recevoir nos amis ! Ensuite, parce qu'à Mézénas, nous aimons la musique ! Et pour finir... il y avait bien une autre possibilité mais à Picabie ça aurait été plus cher et ça aurait été moins bien !
Lise Carron : Ah, toujours cette petite rivalité entre Picabie et Mézénas !
Franck Kerner : Rien de bien méchant, en général on n'en parle qu'au moment des matchs de football. Les matchs Mézénas - Picabie, c'est le classico de chaque saison de la ligue !
Julie Simon : C'est vous qui déciderez qui remportera le concours ce soir. Tout au long de la soirée, vous pourrez envoyer vos votes, par sms ou par téléphone. Le vote sera divisé en deux parties. D'une part, le vote du public. Vous pourrez voter pour n'importe laquelle des 14 chansons, y compris l'une des deux qui représentent votre région. Ces votes donneront de 1 à 5 points aux artistes. L'autre partie, c'est le vote des régions, les clans et la capitale. Vous ne pourrez pas voter pour vos propres chansons.
Franck Kerner : Une règle très particulière et j'avoue que j'ai eu un peu de mal à la comprendre mais finalement, j'y suis arrivé.
Lise Carron : Donc, nous pourrons voter pour les chansons de Mézénas ?
Franck Kerner : Oui... enfin, je crois... Mais le Clan de Mézénas, lui, ne pourra pas, c'est une certitude.
Julie Simon : Ces votes donneront de 1 à 10 points. Souvenez-vous : leur sort est entre vos mains ! Alors, Mézénas, êtes-vous prêts ?
Ovation et applaudissements nourris parmi la foule !
Julie Simon : Alors, je déclare ouvert le premier Grand Concours Francovision de la Chanson !
Franck Kerner : Ça y est, cette fois nous y sommes ! Le concours est lancé !
Lise Carron : Et nous commençons notre voyage à travers tout le pays pour nous arrêter quelques instants à Almara.
Franck Kerner : Le groupe Mirror Phantôm est un groupe de trois jeunes almariens et ils chantent Dangerous. Almara a choisi la sobriété, un rock folk très agréable. La chanson parle d'amour, comme beaucoup de chansons ce soir. "Je t'ai regardée, avec tes longs cheveux noirs, mais je dois baisser les yeux quand tu viens vers moi. Car tu es dangereuse, mais tu ne le sais même pas".
Lise Carron : Ah, l'amour, toujours l'amour !
Franck Kerner : Mirror Phantôm, Dangerous. Première chanson ce soir.
Franck Kerner : Joli succès et des applaudissements nombreux pour ce titre. Ce n'est jamais facile d'être le premier à passer mais le chanteur n'a pas eu le trac.
Lise Carron : Et nous enchainons tout de suite avec la deuxième chanson de ce concours. Cette fois, nous prenons la direction de Fux.
Franck Kerner : Blue, quatre jeunes gens, Duncan James, Lee Ryan, Ian Hope et Franklin Manswana, d'origine banganaise, forment ce groupe qui connait un certain succès, se classant régulièrement dans les hits-parades de Radio Fux. C'est d'ailleurs cette radio qui a sélectionné le groupe. Le titre s'appelle I Can, Je peux. Les paroles évoquent une rupture, "Tu as fermé la porte et tu es partie, tu m'as laissé et il n'y a plus rien à dire, mais je sais que je peux me relever, oui, je peux".
Lise Carron : Ce n'est pas très joyeux tout ça.
Franck Kerner : Mais la chanson est tout de même pleine d'optimisme. Blue, I can.
Franck Kerner : Bonne prestation de nos amis Fuxiens, apparemment, les spectateurs ont apprécié et le font savoir.
Lise Carron : Il est temps de passer à la 3ème chanson. C'est l'heure de vérité, n'est-ce pas, Franck ?
Franck Kerner : Oui, tout à fait, Lise. Le public retient son souffle car à présent, c'est au tour d'un Mézénien de monter sur scène. Mais en même temps, il est chez lui et il sait qu'il sera bien accueilli.
Lise Carron : Roberto Bellarosa est un tout jeune garçon de 18 ans, né à Micropolia dans une famille d'artistes. Son père est compositeur et sa mère pianiste. Il a été remarqué très tôt par sa voix à la fois douce et puissante. Et pour cette chanson, il est encore question d'amour et c'est Roberto lui-même a écrit et composé la chanson.
Franck Kerner : Le titre est Love kills, l'amour tue. Les paroles évoquent les peines que peut provoquer l'amour, "Je m'attends à avaler la pilule amère, mais donne-moi quelque chose que je peux ressentir, car l'amour tue, encore et encore". Chanson n° 3, Roberto Bellarosa, Love kills.
Franck Kerner : Visiblement, Roberto est submergé par l'émotion !
Lise Carron : Une prestation tout à fait remarquable !
Franck Kerner : Nous changeons de région et nous continuons notre tour de Francovie pour aller jusqu'en Picabie. Manga est un groupe rock très énergique et leur chanson We could the same l'est tout autant. Et encore une fois, c'est l'amour qui a inspiré ce titre. Les Francovars seraient-ils tous de grands romantiques ?
Lise Carron : "Je peux le voir dans tes yeux, pour moi ce n'est pas une surprise, je te vois danser comme une étoile, nous pourrions être un". Le groupe Manga, We could be the same. 4ème chanson de ce concours.
Lise Carron : Franck, allons, calmez-vous ! Vous avez l'air de vous amuser, visiblement.
Franck Kerner : Ah ben, écoutez, j'y peux rien. J'ai le rythme dans la peau, que voulez-vous, c'est ainsi ! Bien, nous changeons tout à fait de style et nous prenons la direction de Châtillon-Vernier, où nous attendent Aleksàndrà et Konstàntin.
Lise Carron : Aleksàndrà et Konstàntin Kàlàgovà sont tous les deux d'origine krasslandaise et sildàve. Ils jouent une musique que l'on pourrait qualifier d'ethnique, mélangeant la pop et les instruments plus traditionnels. Leur titre s'appelle My Galileo, Mon Galilée. La chanson évoque les voyages, "Je cherche de nouveaux horizons, les cercles s'agrandissent, mais tu es mon port d'attache, mon Galilée, je tourne autour de toi".
Franck Kerner : C'est beau.
Lise Carron : Aleksàndrà et Konstàntin, My Galileo.
Franck Kerner : Une très jolie chanson fort appréciée par le public, visiblement.
Lise Carron : Et nous enchainons immédiatement avec le titre proposé par Micropolia !
Franck Kerner : Oui, et c'est le groupe Mjork, qui fait un carton dans les hits-parades francovars, qui représente la capitale. C'est une chanson qui appelle à la danse, à la fête "Laisse tomber tes ennuis, OPA ! Sers-moi un autre verre, OPA ! Et allons nous amuser". Très probablement le tube de l'été qui vient.
Franck Kerner : C'était donc le groupe Mjork, pour Micropolia. Et maintenant, il est temps de prendre la direction de Rémipolis et je crois que le public attendait ce moment avec impatience !
Lise Carron : Oui, Franck. Rémipolis a fait un choix pour le moins audacieux, avec un style qui tranche définitivement avec tous les autres compétiteurs.
Franck Kerner : Les membres du groupe Raikon se définissent comme des patriotes, leur chanson est un hommage aux Tërranïars. Le titre c'est Katönöjütsu, ce qui est une sorte de prière adressée aux ancienne divinités. "Les vrais croyants seront sauvés, frères et soeurs restons forts dans la foi, et le jour de la fin, vous verrez les fous devenir les rois".
Lise Carron : Chanson n° 7, la dernière de cette première partie. Raikon, Katönöjütsu.
Franck Kerner : Ma chère, ceux qui se sont baladés récemment dans les rues de Rémipolis savent que ce ne sont pas des déguisements !
Lise Carron : Vous voulez dire que...
Franck Kerner : Ah, Julie Simon est de retour sur scène, dans une magnifique robe rose, pour un petit entracte très bref !
Julie Simon : Nous voici à la moitié de la compétition. Vous passez une bonne soirée ?
Applaudissements du public !
Julie Simon : C'est vraiment difficile de faire un choix, face à des artistes aussi talentueux ! Mézénas vous offre ce soir le meilleur de la scène musicale francovare ! N'oubliez pas que vous pouvez voter tout au long de la soirée ! Place à la musique !
Franck Kerner : La chanson suivante, la première de la seconde partie, nous vient d'Almara. Sarah Summers a écrit et composé cette magnifique ballade qu'elle interprète au piano. Almara a encore fait le choix de la sobriété.
Lise Carron : C'est une chanson sur la fidélité en amitié, le titre I'll stand by you, Je resterai à tes côtés. Sarah Summers, pour Almara.
Franck Kerner : Oui et le public semble apprécier. Sans plus attendre, nous prenons la direction de Fux, pour une chanson un peu plus rythmée.
Lise Carron : Fairytale, Un conte de fées, c'est réellement ce qui arrive au jeune Piotr Korsakov, arrivé en Francovie il y a peu. Il est originaire de la République de Valdisky, d'où il est parti avec sa famille. Et aujourd'hui, il représente Fux, où il réside désormais. Sa chanson nous parle d'amour, comme beaucoup de chanson ce soir, les paroles : J'ai sans doute perdu l'esprit, ou peut-être ai-je été envouté, je suis amoureux d'un conte de fées. Piotr Korsakov, Fairytale.
Lise Carron : Très jolie prestation, très applaudie par le public.
Franck Kerner : Nous reprenons la direction de Mézénas. Alionà Moon, de son vraie nom Aliona Munteànu, va mettre le feu à la scène, au sens figuré comme au sens propre. Cette fille, ce n'est plus une chanteuse, c'est un spectacle sons et lumières à elle seule ! Et elle démontre que dans ce métier, il faut savoir prendre de la hauteur.
Lise Carron : Je ne vous comprends pas.
Franck Kerner : Ça viendra. Le titre, O Mie, signifie un millier. Les paroles : "Un millier d'étoiles filantes scintillantes nous ont volé le regard. Dans le ciel, un millier de nuits éternelles se sont arrêtées. Nous avons résisté". Alionà Moon, pour Mézénas. O Mie. On croise les doigts pour Mézénas.
Franck Kerner : C'était une interprétation époustouflante ! Et quelle voix !
Lise Carron : Beaucoup d'émotion dans cette chanson, j'en ai des frissons partout. A présent, nous allons à Picabie, qui a fait appel à un chanteur banganais pour sa deuxième chanson. Jessy Matador chante Allez, ola, olé ! Je ne traduis pas les paroles puisqu'il chante en francovar.
Franck Kerner : Un rythme endiablé, cette chanson sera surement un tube cet été. Jessy Matador pour Picabie. Allez, ola, olé.
Franck Kerner : Nous prenons à présent la direction de Châtillon. Igor Kukrov et Andreà Susnjàrà, un duo composé d'un Krasslandais et d'une Sildàve, nous propose une chanson très romantique, Lijepa Tena, Belle Tena.
Lise Carron : C'est la deuxième chanson de Châtillon. Lijepa Tena.
Franck Kerner : Et voici déjà l'avant-dernière chanson de ce concours. J'espère que vous n'avez pas oublié de voter tout au long de la soirée. Il vous reste encore un peu de temps pour le faire. Où allons-nous cette fois, Lise ?
Lise Carron : Nous retournons à la capitale, Micropolia, qui a visiblement misé sur des chansons très rythmées pour ce concours.
Franck Kerner : Tanel Padar et Dave Benton, un autre duo. Come on everybody ! Allez, tout le monde se lève pour danser !
Franck Kerner : Ces deux-là ont mis en transe tout le public du stade Alphone Flattiot !
Lise Carron : Et il temps d'écouter la dernière chanson. Le groupe s'appelle Shaka et les Ponkettes et ils nous viennent de Rémipolis. Le titre : I'm picky. Deuxième chanson de Rémipolis et dernière de ce concours.
Lise Carron : Et voilà, les quatorze artistes sont passés sur la scène et à présent, c'est Julie Simon qui est de retour.
Franck Kerner : Oui et elle va surement expliquer à nouveau les règles pour les points.
Julie Simon : Les jurys de chaque clan et de la capitale Micropolia ont reçu vos votes par SMS et ils nous les donneront en premier. Mais ils vont se concerter car eux aussi vont devoir donner des notes, allant de 1 à 10. Ils ne peuvent voter pour leur propre clan. Et nous connaitrons alors le vainqueur de ce Premier Grand Concours Francovision de la Chanson !
Applaudissements !
Julie Simon : Nous allons donc laisser encore un peu de temps aux jurys des clans, le temps d'écouter une chanson d'un groupe de Mézénas. Ils ont décidé de rendre hommage à toutes celles et tous ceux qui ont pris les armes pour renverser le régime de Jallan. Mesdames et messieurs, veuillez accueillir le groupe Glorious December !
Frank Kerner : Quelle excellente idée de rendre hommage à ces gens courageux ! Les Glorious December, Some Teardrops.
Lise Carron : Ils auraient pu trouver un nom un peu plus francovar, tout de même !
Ovation du public alors que le duo mézénien arrive sur scène ! Sur un écran géant est diffusé le clip de la chanson.
Franck Kerner : Magnifique interprétation que le public semble apprécier. Et c'est au tour de Julie Simon de s'y coller, car elle est avant tout chanteuse.
Lise Carron : Dans cette chanson elle nous parle essentiellement de Mézénas, que l'on peut voir sous toutes ces facettes, le recyclage, l'écologie, les danses traditionnelles, l'équipe de football et il y a même un petit passage qui ressemble fort à un message envoyé au gouvernement et à toute la classe politique. Vous comprendrez en regardant.
Franck Kerner : Eh bien, nous voici déjà de retour pour l'annonce des votes !
Lise Carron : Tout à fait, Franck. Et c'est à Mézénas que nous irons tout d'abord puisqu'il leur revient de donner leurs votes en premier, étant les organisateur de ce première édition du concours.
Franck Kerner : Julie Simon apparait sur scène, sous les applaudissements du public !
Julie Simon : Il est temps, à présent, de découvrir les votes qui ont été accordés aux différents participants à ce concours. Avant toute chose, je tiens à remercier tous les artistes qui se sont produits ce soir à Mézénas, ils nous ont offert un merveilleux spectacle ! Je me tourne à présent vers la personne chargée de comptabiliser les votes. Mesdames et messieurs, je vous demande d'applaudir Madame Léna Seborova !
Applaudissements de la foule !
Julie Simon : Madame Seborova, avons-nous tous les votes ?
Léna Seborova : Bonsoir, Julie. Oui, nous avons reçu tous les votes. (Léna Seborova tend alors une enveloppe scellée à la présentatrice) Et dans cette enveloppe, se trouve le nom du gagnant du premier Concours Francovision de la Chanson !
Julie Simon : Très bien, merci Madame Seborova. Il est temps à présent d'entendre les premiers votes de cette soirée. Bourg-Mézénas, me recevez-vous ?
Voix inaudible : Krrrrziiiiiii Julie krrriiiikk ...zénas et nous... kkkkkkzzzzzziii.......
Julie Simon : Ah, il semblerait que nous ayons quelques difficultés... Bourg-Mézénas, nous ne vous entendons pas....
