Prise d'otage

A l'autre bout du fil :



J'espère que vous appelez pour dire que l'avion est prêt.

Paul Grochin :

Monsieur , monsieur comment ?

Nous ne pouvons pas vous donner cet avion pour une raison simple c'est qu'elle serait contre-productive à la fois pour les otages que nous defendons mais aussi pour vous.
En effet l'avion serait automatiquement abbatu par un autre pays dès qu'il apparaitrait sur leur radar.
Les pays ayant peur et vous pouvez le comprendre d'une attaque terroriste.

Je vous propose donc que nous continuons a discuter.
Vous devez avoir faim non ? Je vous propose de vous transmettre la nourriture et la boisson necessaire pour cette nuit en echange de la libération de 4 otages.

A l'autre bout du fil :



D'une part, je vous trouve bien naïf pour croire que je vais vous donner mon nom.

Ensuite, je connais bien peu de pays qui feraient feu sur un avion civil sans en apprendre un peu plus sur leurs passagers à bord.


Pour finir, il y a une cafétéria dans le bâtiment et j'ai même repéré d'excellentes pizzas.

Et nous n'avons guère envie d'avaler un café froid dans lequel vous auriez mis des somnifères.


L'ultimatum prend fin dans 22 heures et 30 minutes. Demain, à 21h00 nous exécuterons un premier otage et nous continuerons à la cadence de un toutes les 30 minutes.



La personne raccrocha.

Paul Grochin à la ministre qui a entendu la scène :

Alors madame la ministre que faisons nous ?

Elle le regarda

Brigitte Bregen

On prépare l'offensive... Peut-on avoir accès au sous-sol et aux ventilations?

Paul Grochin :

Non mais le batiment est suffisament grand pour que l'on puisse avancer sans se faire reperer par les preneurs d'otages , du moins jusqu'au premier tir.
L'otage libéré nous a dit où ils ont retenu les otages , apparament ils restent proche d'eux.
On pourra donc avancer sans que nos gendarmes ne prennent des risques mais le risque de civil touché est lui par contre assez important.

Brigitte Bregen

Je sais, c'est pourquoi il faut que je sache si on peut avoir accès aux ventilations. Voici le plan: Paraldéhyde. C'est un agent chimique médical qui , porté en gaz, est un puissant soporifique. Je sais, ce n'est pas conventionnel et c'est même dangereux car ce gaz, dans une zone fermée, peut être inflammable.

Mais nous sommes en zone ouverte et aérée, en balançant massivement de ce gaz dans le batîment, on peut provoquer une somnolence de toutes les personnes présentes. Nos forces pourront intervenir librement.

Votre avis?

Elle regarde

J'ai plus sûr comme gaz, le desflurane. Ce n'est pas inflammable et cela a une bonne capacité de somnolence. Un hôpital peut nous en fournir en grande dose.

Paul Grochin :

Je ne connais pas ce gaz mais si il est incolore et indolore alors autant l'utiliser !

Elle se tourne

Brigitte Bregen

J'appelle le Premier Ministre.

Elle raccroche

Put***! Nom d'un dahus enragé violeur de Pryanne! Langlette nous dit d'attendre. Bon, instaurez un système de garde et envoyez une partie des hommes en repos. Qu'on maintienne la surveillance.

Et vous me brouillez les ondes radio de Clic FM dans la zone... Pas envie que les terroristes apprennent ce que l'on fait à cause de Clic FM.

Paul Grochin :

Nous avons intercepté cela madame 



TéléF a déja communiqué cette image.
Nous avons installé une parabole qui brouille les ondes.
Nous avons adapté notre equipement pour qu'il ne soit pas brouillé à son tour.

Bregen grogna un peu

Faîtes attention avec la presse. Je veux que toute information passe par moi avant d'aller à la presse.

Paul Grochin :

On ne leur a pas donné , ils l'ont eu avant nous.
On a juste eu le temps d'avoir conscience de l'appel en question.

Un gendarme apporta une feuille à Paul Grochin.
Il se retourna vers la ministre :


Madame la ministre , on vient de me donner les noms probables des otages.
Leur famille ont signalé leur disparition et le fait qu'il ne sont pas rentré chez eux hier soir après la réunion dans ce batiment. Parmis eux on a un asthmatique au stade grave et sa femme nous a signalé qu'il avait oublié ses médicaments.
Il est très certainement en danger.
Que faisons nous ? Devons nous rappeler les preneurs d'otages ? Si oui ils vont nous demander des choses et on a rien à leur proposer.

L'ancien Président Pierre Kikojiro, qui avait quitté la mairie peu avant la prise d'otage approcha la Première Ministre.

Pierre Kikojiro:

Mme Langlette! Ou en est-on? Bregen a un plan pour libérer les otages?

La Première Ministre aurait préféré envoyer Kikojiro sur les roses, mais elle fit un effort sur elle-même.




Rebecca Langlette :


Monsieur le Président, je vous demanderais de garder cette information confidentielle.

Nous allons tenter de faire libérer un otage, peut-être même plusieurs.

Pierre Kikojiro:

Vous savez vous avez raison de ne rien laisser passer! Bonne chance, je vous laisse travailler, je ne veux pas vous gêner.

Rebecca Langlette :



Oui, merci.


(Cherchant autour d'elle)

Quelqu'un a vu Grochin ?



(Apercevant un policier)

Vous, oui, vous ! Allez me chercher Grochin ! Il n'a pas été nommé pour se tourner les pouces !

Paul Grochin arriva essouflé.

Il tournait dans tous les sens depuis la prise d'otage.
Il était apparament temps de faire du leche botte -une perte de temps selon lui- auprès des politiciens.

Bonjour Madame la Première Ministre .

Rebecca Langlette :


Faites-moi votre rapport, Monsieur Grochin.

Grochin :



Nous sommes à une heure de la fin de l'utlimatum.

Nous avons réussit à avoir quelques informations notamment sur la présence d'un otage asthmatique.
Il nous manque cependant encore des informations essentielles pour une intervention réussie.
Intervention qui parrait aujourd'hui necessaire vue l'absence reelle de négociation avec les preneurs d'otages qui ne veulent rien entendre.

Rebecca Langlette :


Avez-vous tenté d'obtenir la libération de cet otage asthmatique ?

Avez-vous tenté de demander un nouveau délai, en disant que ça prenait du temps d'obtenir un avion avec le plein et un pilote qui accepte d'être embarqué par des terroristes ?