Loi sur les Conseils Locaux

Clovis Bogendorfer : C'est une intrusion dans les pouvoirs du Conseil Local ! Nous ne pouvons accepter cet amendement !

Jean Aslon : Sans cet amendement, il n'y aura plus de cohésion entre les différents clans de Francovie ! Imaginez que Güntter Alsböergs, ou l'un de ses collaborateurs, arrive au sein du Conseil Local, comment le gouvernement va agir afin d'assurer la stabilité du pays, monsieur Bogendorfer ? Certes, je soutiens le concept de fédéralisme qui, je pense, est performant, mais ne poussons pas à l'extrême ! Les francovars en ont ras-le-bol des conflits gouvernementaux et institutionnels... Ils veulent de l'unité, pas de la division ! La situation à Evrain vient de s'amélioré, ne donnons pas une autre chance aux indépendantistes de diviser la Nation en deux !

Applaudissements du PAF...

Odile Desmoulins (ancienne Présidente du Conseil de Clan de Mézénas) : Il est tout de même surprenant que, pour un anarchiste, vous souhaitiez que le pouvoir garde un contrôle sur les clans et les prive de la possibilité de déterminer librement l'impôt.


Applaudissements de la part des députés travaillistes.

Jean Aslon : C'est surprenant, mais malheureusement, c'est la seule option envisageable pour que la Francovie s'en sorte... Vous savez qu'actuellement, notre nation traverse une très grave crise institutionnelle et gouvernementale. De ce fait, la seule issue possible est d'assurer la cohésion nationale en recadrant le pouvoir des Conseils Locaux pour éviter justement une déstabilisation politique, économique et institutionnelle.

Roger Mezière : De grâce, Monsieur Aslon, cessez votre discours populiste ! Cessez de dramatiser la situation ! Cessez de manipuler les francovars ! Notre nation ne traverse pas de crise institutionnelle et gouvernementale très grave ! Cessez de prétendre, que vous détenez la seule solution pour notre pays alors que votre idéologie a causé des drames à Evrain ! Cessez aussi de parler d'unité, alors que vous faites tout pour diviser les élus de leur peuple !

Ovation des députés UDR !

Roger Mezière (reprenant son calme) : Nous nous opposons donc à cet amendement.

Jean Aslon : Alalah, faudrait que je pense un jour à compter le nombre de critiques que le PAF reçois... Vous savez, monsieur Mézière, je pourrais, moi aussi, critiquer le système démocratique de notre pays ! Et je pourrais même critiquer votre hypocrisie et votre arrogance face à l'idéologie de notre parti. Quand un anarchiste cherche la cohésion nationale, on le traite de populiste, de menteur, de manipulateur ; lorsqu'un anarchiste se bat pour défendre ses idées, on le traite de terroriste et de barbare. Au lieu de rester dans là à stagner un parti politique qui se casse le derrière pour pouvoir remettre de l'ordre en Francovie, monsieur Mézière, pensez plutôt à la population francovare ! Certes, je suis anarchiste, et alors ? Il y a quoi de mal à être anarchiste ? Pourquoi tant de haine evers les anarchistes ? Nous sommes en démocratie, nous ne sommes pas dans une dictature droitiste capitaliste qui lobotomise les cerveaux des francovars en leur faisant croire que l'anarchie n'est que désordre et bazar !
Pour finir, Monsieur Mézière, je n'attends que des preuves qui avance le fait que notre idéologie a causée une déstabilisation à Evrain qui est, je vous cite, pas très grave...

Roger Mezière : Ne jouez pas la victime, monsieur Aslon. Comme vous dites si bien, nous sommes en démocratie, et la démocratie et le débat public, c'est recevoir des critiques. Vous pourrez vous aussi critiquer le système démocratique de notre pays ? Mais vous critiquez déjà la République que le peuple a souhaité et qu'il a payé de son sang. Mon hypocrisie ? Vous savez, monsieur Aslon, vous n'avez pas le monopole de la vérité, d'ailleurs, pour preuve, jamais on ne vous a dans cet hémicycle comparé à des barbares ! Cessez donc d'inventer des attaques pour vous légitimer. La population francovare ? C'est pour elle que les principaux partis politiques ont choisit de créer une union nationale pour faire barrage à vos idées qui n'arrangeraient en rien notre pays. Je n'éprouve aucune haine, monsieur Aslon. Je ne fais que donner mon avis. Mais, vous, n'éprouvez pas une haine profonde envers le système actuel ? Envers nos dirigeants ? Au sujet, d'Evrain, vous me citez en disant que se n'est pas trop grave, permettez moi aussi de vous citez, en disant que la situation s'est amélioré, grâce à l'action du gouvernement.

Bref, nous nous éloignons de l'amendement et je propose de reprendre le débat sur cet amendement en lui même.

Edouard Chartrin : Oui, reprenons le débat. J'attends vos votes sur l'amendement.

Roger Mezière : 69 contre.

Clovis Bogendorfer : 10 pour, 21 contre.


Philippe Bertaud : 22 contre.

C'est pour elle que les principaux partis politiques ont choisit de créer une union nationale pour faire barrage à vos idées qui n'arrangeraient en rien notre pays.

Pour elle, ou pour vos intérêts personnels ?

Bref, le PAF vote 29 pour et il y a 20 abstentions.

Pour finir, chers députes et président de l'assemblée, j'aimerais que vous fassiez le serment d'assurer l'entièreté des conséquences que cette loi causera.
Pour ma part, je fais le serment. Maintenant, voyons si vous avez assez de cran pour pouvoir assumer vos actes.

Merci, ce sera tout...

Jean Aslon avait le traque... Il ne présageait rien de bon avec le passage de cette loi...

Edouard Chartrin : Il nous manque les votes du RDR ! Monsieur Ébrié ?

Denis Ebrié :

Zzz zzz zzz... rfnl, qui c'est qui m'a lancé cette boulette de papier là... hein ? 

Ah oui mince ! Nos vote :

12 pour
14 contre
3 abstentions

Edouard Chartrin : 51 voix pour, 126 contre et 23 abstentions. L'amendement est rejeté. Je pense qu'à présent nous pouvons passer au vote de la loi.

Roger Mezière :

56 pour, 13 contre.

Denis Ebrié :

20 Pour
9 contre

Bart Hanseels se leva. Il avait l'air dépité...

Bart Hanseels : Monsieur Chartrin... Je remplace Jean Aslon qui n'est pas là. Il est actuellement à l'hopital car il est atteint... de la flemmingite noire.

Clovis Bogendorfer : 31 voix pour.


Philippe Bertaud : 22 voix pour.

Bart Hanseels : 20 contre, 20 abstentions, 9 pour.

Edouard Chartrin : 138 voix pour, 42 voix contre et 20 abstentions. La loi est adoptée !