Demande d'urgence de Michel Birmont

Monsieur Birmont : Monsieur le président Chartrin, je demande l'urgence pour une proposition d'une importance capitale !

Edouard Chartrin : Les toilettes, c'est au fond du couloir, à gauche !

Edouard Chartrin : Désolé pour cette petite blague, je n'ai pas pu m'en empêcher ! Bon, que vouliez-vous nous dire de si important ?

Mickaël Birmont : Monsieur le Président, j'ai demandé à intervenir sur un sujet important car je pense que la Francovie actuelle perd de son efficacité au niveau gouvernemental et politique. La principale raison est que le peuple voie son pouvoir politique bafoué et limité à son strict minimum. Le peuple ne peut plus proposer de référendum, il ne peut plus contrôler le parlement, il ne peut plus participer activement à la politique francovare... Tant de choses que les citoyens devraient possédés, mais qui leur ont été retirés ! Le gouvernement francovar est en train de commettre un grave crime contre la démocratie : il est en train d'instaurer une dictature reposant sur les principes d'élitisme et de particratie, en outre les iniquités entre députés et citoyens commencent à se prononcer de plus en plus ! Nombreux des parlementaires qui siègent dans cette assemblée préfèrent gouverner sans le consentement et l'avis du Peuple... C'est clairement antidémocratique ; c'est clairement porter atteinte à la souveraineté du Peuple ! Je pensais que les députés étaient les serviteurs du Peuple, et bien j'avais tord ! Les députés ne sont que des pauvres gens égocentriques se prenant pour les maîtres du monde...

Edouard Chartrin : Monsieur, les parlementaires qui siègent dans cette assemblée gouvernent avec le consentement du peuple, contrairement à ce que vous affirmez, car ces députés - dont vous faites partie, d'ailleurs - ont été élus par le peuple ! Ils sont les représentants du peuple ! Mais je ne veux pas entamer un débat avec vous, Monsieur Birmont. Tout ce que vous dites ressemble fort au programme d'un parti politique pour une législative ou une présidentielle. Proposez donc cela lors d'une prochaine élection ! Nous verrons bien ce qu'ils en pensent !

Non monsieur. Je n'accepte guère vos paroles. Les députés actuels ne représentent pas le peuple, ils ne représentent qu'une minorité. Est-ce-que les députés on déjà permis aux citoyens de s'exprimer sur un texte de loi, ou est-ce-que les citoyens ont le droit déposer leurs propositions ? Non... Je vois mal en quoi la Francovie actuelle est démocratique !

Edouard Chartrin : Monsieur, je vais vous répondre calmement et ensuite, nous aurons terminé ce débat. Notre pays est une démocratie, il est dirigé en accord avec une Constitution, qui a été acceptée par les Francovars lors d'un référendum. Le Président de la République est élu par le peuple. Les députés sont élus par le peuple. Selon moi, ça correspond tout à fait à la définition d'une démocratie. De plus, si le Président de la République souhaite proposer aux Francovars de donner leur avis sur une loi, il peut le faire et dites-vous bien que cela ne se fait pas dans tous les pays du micromonde ! Et pensez surtout que si nous n'étions pas dans une démocratie, vous ne seriez pas député dans cette assemblée car vous n'auriez pas été élu et je ne vous aurais pas laissé la possibilité de vous exprimer !

Monsieur, vos paroles sont d'une grande gravité ! Vous venez d'insinuer indirectement que la Francovoe n'est pas une vraie démocratie... C'est vrai, pourquoi ne pas laisser le Peuple s'exprimer dans cette assemblé ? Nous sommes pourtant en démocratie, le Peuple a le droit d'expression comme les députés !

Ebrié

Arrêtez ça Michel, vous allez vous prendre une amende. Rendez-vous aux prochaines élections pour voir à quel point le peuple a soif de la démocratie que vous défendez.

Me prendre une amende pourquoi ? Pour les points de vue que je défends ? Vous vous moquer de moi, là ?
Où est la liberté d'expression dans tout ça, où est la démocratie ?
De plus, si nous nous présentons aux prochaines élections, ce n'est pas pour la concurrence ! Monsieur Ebrié, vous êtes l'exemple même d'une élite hypocrite et particratique !

Edouard Chartrin (furieux) : Monsieur Birmont, ça suffit, à la fin ! Ce système que vous ne cessez de critiquer, vous semblez oublier que vous l'avez vous-même utilisé pour arriver jusqu'à ce poste de député qui vous permet de prendre la parole aujourd'hui, dans cette assemblée ! Une démocratie fonctionne avec des règles, qui doivent être respectées ! Ces règles se trouvent dans la Constitution, qui a été approuvée par la majorité des Francovars ! C'est justement une minorité qui a rejeté cette Constitution et dans une démocratie, c'est la majorité qui décide ! Si demain, une majorité décide que seul le peuple a le droit de voter les lois, alors je m'inclinerai ! Mais ce n'est pas ce que le peuple a voulu dans ce pays ! A présent, le débat est clos !