Indépendantisme d'Evrain

Les manifestants ont atteint le nombre de 1000 ! C'est une première dans l'histoire de l'indépendantisme d'Evrain.

En ce qui concerne la partie sud d'Evrain, l'économie commence à chuter progressivement : les denrées alimentaires et les services publics coûtent plus chères. La cause étant le non respect de l'arrêté municipal PRUI (Partage des Ressources et Unification de l'Impôt) et la multiplication des collectivités illégales du côté d'Evrain nord.

Une discussion téléphonique vient d'être intercepté par les services de police d'Evrain. Son principal locuteur est le chef des indépendantistes, Güntter Alsböergs...

Ah, ce Kikojiro ! Toujours là pour me faire chier au mauvais moment...
Il est pas sérieux, m'envoyer ses flics pour pouvoir mieux me coincer... C'est très con d'ça part !

Bon, mes collaborateurs, voici le plan : nous prenons contrôle des rues d'Evrain sud, comme ça, les sudistes n'auront aucune chance d'organiser des manifs.
Vous me faites ça IMPÉRATIVEMENT dans une heure !

Les indépendantistes vont, après plusieurs jours de manifestation, bientôt passer à l'action : la construction d'un mur en béton de 3 mètres de large va débuter dans quelques semaines, selon la confirmation du chef du mouvement.
De plus, 1320 personnes se sont mobilisés à Evrain sud afin d'éviter les éventuelles manifestations des sudistes.

Générale Dardieu-Lefesbure : Messieurs, on vient de m'informer que l'opération baptisée Vive paëlla était lancée. Que tous les hommes convergent vers le sud d'Evrain. Je ne veux plus personne dans le coin ! On fonce !








Aussitôt, le convoi de la Gendarmerie Nationale se mit en marche. Toutes les forces du GEG prirent la direction du sud d'Evrain, abandonnant la partie nord.







Quelques minutes plus tard, les hommes arrivèrent sur la zone des prétendus attentats.

ULTRA SECRET

Güntter voyait la fumée noir. Il savait qu'il était temps de lancer l'opération. Soudain, son téléphone sonne ; c'était un de ses collaborateurs qui a appelé.

Collaborateur : Allô ? Monsieur...
Güntter : Oui ? Qui y a-t-il ?
Collaborateur : José Esteban... C'est un des leurs...
Güntter : Quoi ?!
Collaborateur : Oui
Güntter : Très intéressant... Très bien, lancez le plan annexe.
Collaborateur : Bien, chef...

Güntter Alsböergs raccrocha. Il se leva de sa chaise et appuya sur un bouton étrange. Là, une porte s'entrouvrit ; Güntter pénétra alors dans une sorte de tunnel... Il n'était pas dupe, il s'était renseigné auparavant sur ce "présumé" José Esteban.

Générale Dardieu-Lefesbure : Ordre de la direction, on remonte dans le nord ! Exécution !

Général Dardieu-Lefesbure : Monsieur Lopez, nous sommes revenus et les hommes sont là, prêts à passer à l'action. Que devons-nous faire, selon vous ? Vous avez un plan ?

Kassel vit par une fenètre les hélico

Kassel

C'est quoi ces boules sur nos hélicos? C'est d'un ridicule... Bon que font les renforts? Que fait t'...

Red

La ferme! Sinon on va se faire repérer. Que fait-on? Tu monte dans les étages, tu mitraille pour les faire redescendre, je couvre l'issue de secours et les renforts les cueillerons au rez de chausser.

Il fit signe par la fenêtre au RAID et au GIGN d'intervenir.

Kassel

Quoi? C'est vrai? Je peux?

Red

Tais toi... Franchement, à quoi tu fonctionne? Tu crois réèllement que je vais te demander ça? Bon je pourrais...

Générale Dardieu-Lefesbure : Bon, Merdieux, Michaud, dites aux hommes de se tenir prêts ! Utilisez les gaz et les balles en caoutchouc ! On n'a pas affaire à de dangereux terroristes et on doit faire un maximum de prisonniers !









Les hommes se mirent en place, attendant les ordres.

Red

Bon les gars! Allez y!

Il fait ouvrir les portes pour laisser passer les hommes.

L'adjudant Merdieux ouvrit la porte du repaire. Derrière elle, il trouva un tunnel.


Adjudant Merdieux : Madame ?

Générale Dardieu-Lefesbure : On y va, Merdieux, on y va.

Adjudant Merdieux : Je ne connaitrai pas la peur, la peur est la petite mort qui...

Générale Dardieu-Lefesbure : Merdieux, vous foutez quoi ?

Adjudant Merdieux : On y va, tous les hommes, avec moi ! Go, go, go !



Les hommes pénétrèrent dans le tunnel, sans trop savoir à quoi celui-ci menait.

Red décida de visiter les étages pour faire du repérage. Kassel alla avec la mère Lefesbure dans le tunnel

Kassel

Vous en faîtes pas, je suis bien armé


Arbalète automatique à 20 coups. Un carreau dans le cul et vous pouvez plus vous asseoir pendant 3 mois. Moi, je m'en suis prit 50 dans ma vie... faîtes le calcul de ma peine.

Bon allons-y!

Les hommes avançaient lentement. Ils étaient à présent sortis du tunnel et se retrouvaient dans une forêt. La Générale était restée en arrière et avait installé un PC de fortune. Elle restait en contact radio avec Merdieux.


Adjudant Merdieux : Madame, nous voyons des traces au sol, elles sont nombreuses. Il doit y avoir... je dirais une vingtaine d'hommes. Là, on aperçoit très nettement la marque laissé par les pneus d'une voiture de sport noire plutôt rapide.

Générale Dardieu-Lefesbure : Attendez, il y a un truc que je pige pas. Vous arrivez reconnaitre avec les traces de pneu, non seulement le type de la voiture mais en plus sa couleur ?

Adjudant Merdieux : Euh... Bah oui, madame. J'aperçois la bagnole, juste là. Leur chef les a abandonnés. Il est en train de se...

Générale Dardieu-Lefesbure : Sombre crétin ! Il nous échappe !


C'est alors que des hommes armés firent feu sur le groupe du GEG. Ceux-ci répliquèrent.



Nombre de blessés dans les rangs du GEG (sur 50 hommes présents):

Nombre aléatoire (1,50) : 20

Nombre de blessés dans les rangs des indépendantistes (sur 20 hommes présents :

Nombre aléatoire (1,20) : 6

Merdieux blessé (pair), indemne (impair) :

Nombre aléatoire (1,100) : 33

La bataille fit rage. Malgré une force supérieure en nombre, 20 hommes du GEG furent blessés. L'Adjudant Merdieux, qui n'avait pas eu souvent l'occasion d'être au milieu d'une fusillade, alla se cacha derrière un gros rocher.

Six indépendantistes furent blessés. Les autres, au nombre de 14, furent bientôt obligés de se rendre.

La Générale avait quitté le PC et rejoignit tout le monde à la sortie du tunnel.



Adjudant Merdieux : Nous avons eu de nombreux blessés, mais fort heureusement, sans gravité.

Générale Dardieu-Lefesbure : Vous n'avez rien, Merdieux ?

Adjudant Merdieux : Non... Ahem hem... j'avoue que j'ai eu un peu de chance.

Générale Dardieu-Lefesbure : Bon, embarquez-moi tout ça, ils auront à répondre de leurs actes ! Que les blessés soient expédiés rapidement dans les hôpitaux d'Evrain et de la capitale (se rappelant soudain la présence de Lopez et de son partenaire). Et vous, ça va ? Pas de bobo ?

Kassel


HAAAAAAAAAAA! MERDE! Non, je parle pas à vous Merdieux! Mon arbalète automatique s'est enrayé! Je n'ai eu aucun de ces cons!!!

Lopez débarque

Lopez

Il n'y a plus personne dans les étages. Rien à signaler et vous?

Regarde Kassel

Ho, dans 20 minutes il aura oublié. Bon, faut que je rentre à Micropolia moi.

Un homme appela Esteban.

Inconnu : Ahaha... Très bien joué ! Malheureusement, il sera bientôt trop tard. Rendez-vous bientôt, cher "professionnel". (Rire narquois)

La conversation a coupée. Il est impossible de tracer la provenance de l'appel car il a été soigneusement crypté.

SECRET

Güntter Alsböergs était encore en vie. Il a vu le discours de Jean Aslon a la télévision, satisfait de cette révélation.

Güntter Alsböergs : Le gouvernement est fichu... Très intéressant.

La nuit dernière, des manifestations se sont crées un peu partout dans les provinces de Francovie.
Actuellement, un millier d'évridois protestent dans les rues de la province, 85% d'entre eux étant des partisans du PAF.

Tous souhaitent obtenir la transparence du gouvernement et une institution de contrôle citoyenne.

SECRET

Güntter Alsböergs s'était enfuit d'Evrain. Il est maintenant à Picabie pour construire une bombe d'hydrogène...

Güntter Alsböergs : Parfait ! Dans l'espace de deux jours, cette bombe sera finalisée et je pourrais enfin avoir cette fichue ville d'Evrain !

SECRET

Güntter Alsböergs était toujours à Picabie. Il entretenait une discussion avec l'un de ses collaborateurs.

Güntter Alsböergs : Bon, je t'explique le plan, pour éviter que tu refasses tout foirer... Actuellement, il y a une bombe d'hydrogène qui est en construction, elle sera finalisé pour demain matin. On la programmera pour qu'elle se lance dans la soirée, ça nous laissera donc le temps de ranger tous les documents qu'il y a dans le QJ pour pouvoir les remplacer avec des copies falsifiées.

Collaborateur : Falsifiées ? C'est à dire ?

Güntter Alsböergs : Je vais remplacer les noms qu'il y a dans la paperasse par celui du Maire, Daniel Evreyël. Ça fera un scandale politique et on pourra avoir ce putain de territoire rien que pour nous ! Bon, après avoir fait cette part de boulot, on se cassera ensuite de la Francovie. On ira demander l'asile politique au Krassland pendant l'attentat, mais on va quand même prendre la précaution de changer notre identité. Lorsque le Maire aura dégagé, je nominerai un président provisoire le temps de notre séjour au Krassland.

Collaborateur : Je pourrais choisir mon prénom lors de notre voyage au Krassland ? Hein ? Hein ? Dis-moi oui ! S'il te plaît !

Güntter Alsböergs : Si tu veux... Bon, on va commencer aujourd'hui par ranger et classer tous les documents qu'il y a dans ce dépotoir.

Collaborateur : Très bien !

SECRET


Güntter Alsböergs était en train de regarder la session parlementaire à la télévision. Lorsqu'il étouta Jean Aslon et Roger Mézière prendre la parole, il fit un petit sourire. Puis, il prit son téléphone pour contacter un de ses amis. Pendant que le mobile sonnait, Güntter Alsböergs dit avec joie.

Güntter Alsböergs : Yes ! Grâce à cette loi avec les Conseils Locaux, je l'aurais ! Evrain sera à moi ! (Rire sadique...)

Le téléphone répondit.

Güntter Alsböergs : Micky, c'est Güntter. Je pense qu'on a trouvé la brèche pour avoir ce fichu Evrain !
"Micky" : Dis, c'est quoi ?
Güntter Alsböergs : Un super poste de directeur du Conseil Local d'Evrain...

Güntter était empli de joie... Puis, il continua.

Güntter Alsböergs : Bon, je dois te laisser, j'ai du boulot... T'as 12 heures pour me dire si tu veux avoir ce poste. Moi, je serais au Krassland pour un voyage spécial.

Güntter racrocha. Il appela son collaborateur, puis le tapa sur les épaules, content.

Après avoir rangé le QJ, Güntter Alsböergs et ses collaborateurs se rendaient à l'aéroport de Picabie. Pendant le trajet, Güntter pouvait voir des gens en deuil et des familles en pleures...

Güntter Alsböergs : Mais qu'est-ce-qu'ils foutent à pleurer...

Le conducteur alluma la radio.

Radio : L'info qui fait scandale, l'épidémie de la flemmingite noire refait surface sur le sol francovar avec plus de 1000 victimes ressensées en Picabie. Parmi eux, l'ancien Président de la République, Stéphane Maurier, le célèbre Archibald Parmentier ainsi que la plupart des ténors du PPC et du clan. Les services sanitaires sont actuellement mobilisées afin de lutter contre cette maladie, encore incurable de nos jours. Nous apprenons aussi que Jean Aslon, dirigeant du PAF, et l'actuel Président de la République, Pierre Kikojiro, ont été exposés à cette épidémie. Ils sont actuellement dans un état critique ; une enquête médicale va sûrement être engagée.

Güntter Alsböergs : Putain ! Mais c'est génial !! Grâce à cette épidémie, grâce à la loi sur les Conseils Locaux et grâce à cette bombe de ouf, je suis maintenant sûr d'avoir Evrain !

La voiture s'arrêta. Les indépendantistes étaient arrivés à l'aéroport...