De nombreux micropoliens, militants travaillistes et écologistes, se sont réunis à la mairie de Micropolia. Les ont rejoints les journalistes de chaines de télévision et des radios.
Tous attendent la consigne de vote du PTEF pour la prochaine municipale.
La Secrétaire Nationale arrive, en compagnie de sa mère Léna, de Suzanne Destier et de David Benayoun.
L'actuel maire Damien Sénéchal est également présent, bien que n'étant pas membre du PTEF.Sathia Seborova :Mesdames et messieurs, bonjour ! Comme je l'ai promis au début de cette campagne, je vais à présent vous donner la consigne de vote du PTEF pour la mairie de Micropolia.
Je pense que de tous les élus de la nation, les maires et les conseillers municipaux sont les plus proches des électeurs.
Au fil des jours et des semaines se tissent des liens très particuliers entre eux. Pour cette raison, une élection municipale n'est pas une élection comme une autre.
Ce sont ces considérations qui ont guidé mon choix.
J'avais demandé que chaque candidat m'envoie un aperçu de ses projets, principalement dans certains domaines.
Bien peu de candidats m'ont répondu et je le regrette. Aussi ai-je dû me fier aux déclarations publiques.
Alors que la campagne n'était pas encore lancée, Marie-Hélène Denièvre-Chatelain a fait une déclaration, devant la Cour Suprême (devant la mairie eut été plus logique). Dans cette déclaration, a-t-elle parlé de la vie quotidienne des Micropoliens ? A-t-elle parlé de son programme pour la ville ? Non ! Elle n'a rien fait d'autres que lancer des attaques contre le PTEF.
On ne gère pas une ville, fût-elle la capitale, avec des considérations partisanes. Les différends que nous avons pu avoir avec le MPF au niveau national n'ont pas leur place dans une élection locale. Et si Madame Denièvre-Chatelain s'était contentée d'exposer son programme aux Micropoliens, nous aurions très bien pu appeler à voter pour elle.
Mais elle a dès le début de cette élection démontré qu'elle n'avait pas, à l'évidence, le recul et les qualités requises pour diriger une municipalité.
Le candidat du PNIP et le candidat dissident du MPF sont restés muets à mon appel. Sylvain Pouffiaud a donné un discours dans lequel, tout comme Madame Denièvre-Chatelain, il a apporté à Micropolia des considérations nationales. Si je ne soutiens pas la candidate officielle du MPF pour cette raison, je ne peux évidemment pas soutenir Monsieur Pouffiaud.
Alain Hembert, du Parti Libéral, a été le seul à m'envoyer un aperçu de son projet pour la ville.
Il se peut que nos deux partis ne soient pas toujours d'accord au niveau national, mais cela n'a aucune importance.
Une élection municipale ne se joue pas sur des considérations nationales. Elle est la rencontre entre une ville et un projet.
Et celui de Monsieur Hembert est excellent.
Alain Hembert est le maire que la capitale attend. J'appelle tous les électeurs travaillistes et écologistes à lui apporter leur voix.
Je vous remercie.