Florent Evreyël Mar 3 Déc - 20:44
Alicia Bekkel
Merci, cher juge.
Il est vrai que mon client ait pu entrer dans le bureau de Monsieur le Président par mégarde, mais je me permets de vous rappeler que mon pauvre client est âgé de 90 ans, donc il est un peu normal qu'il soit un peu dépassé vis à vis de toutes ces limitations de sécurité.
Pour en revenir sur l'affaire des insultes, j'aimerais appuyer mes arguments sur la Constitution francovare, et plus précisément sur une liberté qui est, selon moi, inviolable et imprescriptible, et qui ne peut être remise en question au sein de cette République : la liberté d'expression. En effet, cela va peut-être choquer certains, mais Monsieur mon client a pleinement le droit d'exprimer son mécontentement vis à vis du gouvernement et du président par des injures tout comme par un discours diplomatique, calme et serin. De plus, nous sommes désolé, mais le Président n'a pas à recevoir un traitement de faveur qui lui permette de faire taire les citoyens quand ça l'arrange. Nous ne sommes pas dans une dictature qui censure l'expression des gens, nous sommes dans une République où la liberté d'expression doit être défendue !
De ce fait, Monsieur le Juge, mon client ne peut être coupable d'une chose qu'il a pleinement le droit de faire.
Dernière édition par Florent Evreyël le Mar 3 Déc - 21:05, édité 1 fois