Léna Seborova, sortie de l'hôpital quelques heures auparavant, avait décidé qu'une réunion aurait lieu dans les locaux du parti. Les 4 autres députés élus, Delphine Ruffieux, David Benayoun, Caroline Hesnard et Philippe Berlaud l'avaient donc rejointe.
La discussion portait sur la conduite à tenir lors de la prochaine législature. La Secrétaire Nationale avait clairement indiqué qu'elle considérait FELV comme un parti d'opposition vigilante. La gauche avait montré bien peu d'intérêt pour les questions écologiques, même après la manifestation aux abords de la centrale de Fux. Mais il ne fallait pas pour autant soutenir la droite aveuglément, en dépit de la tentative d'approche de l'un de ses ténors. Cependant, les récentes déclarations des uns et des autres leur avaient paru dignes d'intérêt
Philippe Bertaud : Je crois que nous devons profiter du fait que le gouvernement n'est pas assuré que toutes les lois passeront sans notre soutien ponctuel. Les 5 sièges que nous avons au Parlement vont nous donner un pouvoir non négligeable.
David Benayoun : Philippe a raison. Nous devons envoyer le signal que nous sommes prêts à soutenir toute loi qui irait dans le sens d'une prise en compte des enjeux environnementaux. Tout en étant prêts à nous opposer à tout ce qui n'irait pas dans ce sens. Sans oublier nos valeurs de progrès et de justice sociale.
Léna Seborova : C'est ainsi que je vois les choses également. Delphine, tu as quelque chose à rajouter ?
Delphine Ruffieux : Je ne partage pas votre enthousiasme. La droite reste la droite et les lobbys industriels qui l'ont amenée au pouvoir s'attendent à un retour d'ascenseur.
Léna Seborova : C'est pour cela que nous devons êtres vigilants. Bien, je crois que nous avons fait le tour de la question. La séance est levée !
La discussion portait sur la conduite à tenir lors de la prochaine législature. La Secrétaire Nationale avait clairement indiqué qu'elle considérait FELV comme un parti d'opposition vigilante. La gauche avait montré bien peu d'intérêt pour les questions écologiques, même après la manifestation aux abords de la centrale de Fux. Mais il ne fallait pas pour autant soutenir la droite aveuglément, en dépit de la tentative d'approche de l'un de ses ténors. Cependant, les récentes déclarations des uns et des autres leur avaient paru dignes d'intérêt
Philippe Bertaud : Je crois que nous devons profiter du fait que le gouvernement n'est pas assuré que toutes les lois passeront sans notre soutien ponctuel. Les 5 sièges que nous avons au Parlement vont nous donner un pouvoir non négligeable.
David Benayoun : Philippe a raison. Nous devons envoyer le signal que nous sommes prêts à soutenir toute loi qui irait dans le sens d'une prise en compte des enjeux environnementaux. Tout en étant prêts à nous opposer à tout ce qui n'irait pas dans ce sens. Sans oublier nos valeurs de progrès et de justice sociale.
Léna Seborova : C'est ainsi que je vois les choses également. Delphine, tu as quelque chose à rajouter ?
Delphine Ruffieux : Je ne partage pas votre enthousiasme. La droite reste la droite et les lobbys industriels qui l'ont amenée au pouvoir s'attendent à un retour d'ascenseur.
Léna Seborova : C'est pour cela que nous devons êtres vigilants. Bien, je crois que nous avons fait le tour de la question. La séance est levée !