Attentat a Zaffrania!

Dana Lambert et Mr Kold étaient venu a Zaffrania (en l’absence de Maire de la ville Kold, Chef de Clan, a toute autorité) constater les dégâts. Ce fut le Commissaire Henry Svalt qui fit le rapport.



_Monsieur Kold, Madame Lambert-Faud, nous venons d'extraire les 80 victimes de l'attentat, toutes mortes, aucun survivants. Par ailleurs nous apprenons qu'une banque a été cambriolée peu de temps après l'attentat.

La Générale Dardieu-Lefesbure avait reçu le feu vert du gouvernement et elle avait carte blanche pour passer à l'action. Visiblement, son professionnalisme était apprécié en haut-lieu. Elle arriva dans la ville de Zaffronia avec d'autres officiers et quelques hommes. Un QG de fortune fut installé dans la cour attenant à la salle des fêtes. Dardieu-Lefesbure donna ces consignes en désignant des emplacements sur une carte placée sur une table.


Dardieu-Lefesbure : Bon, messieurs, j'ai d'ores et déjà demandé la mise sous protection de tout le personnel politique. Le Président, le Premier Ministre et les autres membres du gouvernement, les députés mais aussi les chefs des clans, tous sont protégés et pour dissuader les terroristes de perpétrer un attentat sur l'une des ces personnes, ils seront protégés de façon ostentatoire.

Adjudant Merdieux : Euh... Générale, ça veut dire quoi, ostentatoire ?

Dardieu-Lefesbure : Ça veut dire que les gars du GEG doivent les coller aux fesses ! Rien ne doit leur arriver, si on touche un cheveu de Maurier ou de toute autre autorité du pays, ils vont me couper les couilles ! Bien, ceci étant dit, voici mes ordres. Michaud, Poirier, je veux des hommes placés sur les grands axes routiers mais aussi sur les petites routes dans un périmètre de 5 kilomètres autour de la ville. J'en veux surtout là, là, là et là, comme ça, impossible de passer. Tout véhicule devra être intercepté, contrôlé, fouillé et les papiers d'identité seront bien entendu vérifiés. Vous prenez avec vous des équipes cynophiles du GEG, spécialisées dans la détection d'explosifs, au cas où une voiture en transporterait. Terreneuve, vous et moi on va se rendre sur le lieu présumé de la base terroriste, une centaine d'hommes vont nous y rejoindre, avec les tireurs d'élite. On arrivera par là et grâce à cette colline non loin de la base, nous pourrons faire une arrivée discrète et nous aurons en plus une vue en hauteur. Pour ce qui est de l'assaut en lui-même, je vous communiquerai l'heure ultérieurement. De Maurier, vous venez avec nous au cas où ça se termine par une prise d'otages comme à Trou-Paumé. Des questions ? Bon, messieurs, on est partis !

Adjudant Merdieux : Je ne connaitrai pas la peur, la peur est la petite mort...

Dardieu-Lefesbure : Vous regardez trop la télé, Merdieux.

Caporal Galoutier : Descendez doucement de votre véhicule, Madame.

La femme : Mais enfin, je vous dis que je...

Caporal Galoutier : Bon, écoute, ma grande ! Je t'ai dit de descendre de ta caisse alors tu fais ce qu'on t'dit ! Meuniolle, va  prévenir le capitaine !


Le Capitaine Michaud, à la tête d'un des détachements placés sur les routes d'Almara, arriva peu après.


Capitaine Michaud : Que se passe-t-il, Galoutier ?

Caporal Galoutier (d'un ton très professionnel et assuré) : Mon capitaine, cette personne est arrivée au croisement dans son véhicule, elle avait un comportement suspect. J'ai demandé à la personne susmentionnée de descendre dudit véhicule mais elle a refusé d'obtempérer à mes injonctions. Elle a eu ensuite des propos incohérents, disant que si je lisais un peu plus les journaux, je ne lui...

Capitaine Michaud : Sombre crétin ! Cette dame n'a rien à voir avec un dangereux terroriste ! (se tournant vers la femme) Madame Seborova, je vous prie de bien vouloir excuser le comportement du Caporal Galoutier. Mes hommes sont à cran.

Léna Seborova : Je comprends tout à fait, Capitaine. A présent, si vous le permettez, je vais reprendre ma route et je vais oublier tout cela.

Capitaine Michaud : Bien entendu, Madame. Je vous souhaite une agréable journée, Madame.










Pendant ce temps, 135 hommes du GEG, puissamment armés, prenaient la direction du nord de Zaffrania.

Le GEG était arrivé au sommet de la petite colline. Le repaire semblait bien gardé. On pouvait compter pas moins d'une vingtaine de terroristes. La Générale réunit les hommes pour un briefing. Elle avait l'intention de galvaniser ses hommes.


Dardieu-Lefesbure : Messieurs, c'est l'heure des braves ! Aujourd'hui, nous allons frapper un coup contre cette mystérieuse organisation. La Francovie nous regarde, les familles des victimes nous regardent. Nous allons lancer l'assaut. Nous devons faire autant de prisonniers que possible, mais si vous en dézinguez la moitié au passage, je ne vous blâmerai pas. Capitaine, c'est à vous.

Capitaine Poirier : Une première vague attaquera de ce côté. Des snipers embusqués les soutiendront. Puis la deuxième vague sera lancée peu de temps après du côté opposé. Allez, on y va ! Go, go, go !

Les hommes arrivèrent à l'entrée du repaire et poursuivirent leur assaut, jusqu'à pénétrer dans le bâtiment, une ancienne usine désaffectée. Les terroristes répliquaient et firent 4 blessés dans les rangs du GEG. Ils furent rapidement ramenés en arrière. Il faudrait les évacuer au plus vite. La Générale, restée en arrière, ordonna que des infirmiers les prennent en charge aussitôt.









La deuxième vague, lancée peu de temps après la première et menée par le Capitaine Poirier, arriva elle aussi au repaire. Les hommes longèrent prudemment les murs de l'usine et entrèrent.








Ils descendirent rapidement les escaliers et ne reçurent que peu de résistance. Les deux vagues d'assaut se rejoignirent bientôt. La plupart des terroristes furent abattus, mais 8 autres décidèrent de se rendre. A 5 contre 1, ils savaient qu'ils n'avaient que peu de chances de s'en sortir. L'un d'entre eux, probablement le chef, tenta de s'enfuir, mais un gendarme du GEG, resté en arrière, le tint en joue.







Homme du GEG : Bouge pas, connard, ou je t'explose la cervelle !





Soudain, l'un des terroristes sortit un appareil de sa poche. Le Capitaine Poirier, ayant le pressentiment de l'acte désespéré que le terroriste s'apprenait à faire, tira sur lui mais ne fit que le blesser.


Capitaine Poirier : Il a une bombe !!!!


Plusieurs explosions retentirent, tandis que les hommes du GEG tentaient de fuir le repaire. Profitant du chaos, le chef assomma le jeune gendarme et s'enfuit par une porte dérobée. Pendant ce temps, les hommes du GEG atteignirent la sortie.


Capitaine Poirier : Eloignez-vous, tout va sauter !







Une formidable explosion, plus forte que les autres détruisit totalement le repaire. un hummer démarra en trombe, probablement conduite par le chef. La vitre arrière descendit et la Générale vit alors sortir le canon d'une arme.



Dardieu-Lefesbure : Poirier !!! Couchez-vous !!


Le Capitaine fut atteint d'une balle dans le dos et s'effondra. Sortant son arme, la Générale fit feu elle aussi mais le hummer réussit à s'enfuir. Elle se précipita vers le Capitaine.


Capitaine Poirier : Vous l'avez eu, Générale, dites-moi que vous l'avez eu !

Dardieu-Lefesbure : Oui, Poirier, ce salaud est mort.

Capitaine Poirier : Dites à ma femme que je l'aime. Générale, j'ai une dernière faveur à vous demander.

Dardieu-Lefesbure : Je vous écoute, Poirier.

Capitaine Poirier : Vous pouvez nous commander une chorizo-fromage ?


Il mourut dans les bras de la Générale.

Bilan :

Terroristes : 12 prisonniers dont 8 blessés, 13 morts 4 hommes en fuite, dont le chef.

Hommes du GEG : 12 morts lors de l'assaut dont 6 lors de l'explosion, 4 blessés. Capitaine Poirier abattu.

Repaire entièrement détruit.